Selon une récente étude de RMC, près de la moitié des dirigeants de très petites entreprises (TPE), gagnent moins de 1 500 euros par mois. Ces chiffres inquiétants pour l'année 2024 soulignent les difficultés auxquelles sont confrontés ces entrepreneurs.
L'étude, basée sur les résultats d'une enquête annuelle du Syndicat des indépendants auprès de 1 472 répondants, révèle que 47 % des dirigeants de TPE peinent à atteindre le SMIC, et 27 % d'entre eux gagnent moins de 1 000 euros par mois. Malgré cela, près de la moitié d'entre eux travaillent plus de 50 heures par semaine.
Le remboursement des prêts garantis par l'État (PGE) représente un défi majeur, avec 68 % des entreprises rencontrant des difficultés à les rembourser.
85 % des dirigeants ont commencé l'année avec un état d'esprit négatif. Face à cette situation pessimiste, la CPME est plus que jamais mobilisée pour venir en aide à ces entrepreneurs, dans cette période marquée par des prévisions de 60 000 à 70 000 défaillances.
Elle avait d'ailleurs, elle aussi, réalisé début janvier une enquête sur la rémunération des dirigeants en obtenant un résultat similaire : non, les chefs d’entreprise ne s’en « mettent pas plein les poches » !
Les contraintes administratives pèsent également sur les dirigeants et deviennent une préoccupation majeure. Pour briser la spirale infernale de l'inflation normative et mettre fin à la complexité administrative, la CPME propose 80 mesures de bon sens, à coût zéro pour les finances publiques: https://www.cpme.fr/espace-presse/communiques-de-presse/la-cpme-propose-80-mesures-pour-mettre-fin-a-la-complexite-administrative
Les résultats alarmants de ces études mettent en lumière les défis pressants et une réalité économique difficile auxquels font face les dirigeants de très petites entreprises (TPE) en 2024. La CPME, consciente de ces enjeux et des prévisions de défaillances à venir, demeure résolument mobilisée pour apporter son soutien aux entrepreneurs.
Comments